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Une année sur deux, à la mi-juillet, se tient d’ordinaire dans la République de l’Altaï (sud de la Sibérie) le festival d’El-Oïyn, offrant un grandiose aperçu des riches traditions de cette région frontalière du Kazakhstan, de la Chine et de la Mongolie, mosaïque de cultures et carrefour historique d’anciennes civilisations.
En 2021, en raison de la pandémie, cet événement a, pour l’instant, été repoussé à août (après avoir été annulé en 2020), mais nous avons tout de même décidé de vous proposer une immersion photographique dans ce rendez-vous incontournable des peuples autochtones de cette fascinante région montagneuse, dont l’éblouissante authenticité n’a d’égale que la magnificence des paysages.
Aujourd'hui, la fête est marquée par des représentations de groupes folkloriques dans tous les dialectes de la langue altaïenne, ainsi que par des spectacles dramaturgiques, notamment des pièces historiques basées sur des légendes et des mythes héroïques.
En traduction de la langue altaïenne, « el » signifie « peuple » et « oïyn » – « jeu, compétition ». Littéralement, le nom du festival se traduit donc par « les Jeux du peuple ». Au départ, l'idée était qu'El-Oïyn serait en effet des « Jeux olympiques » locaux, comprenant des sports traditionnels, mais plus tard, l'importance de la fête a commencé à englober la renaissance des traditions culturelles et historiques de l'Altaï.
Les participants sont vêtus de costumes traditionnels, perpétuant ainsi les coutumes ancestrales.
Des personnes en habits de chaman participent par exemple aux célébrations. Les mélodies au tambour, les rituels chamaniques, la méditation, et les chants de gorge font partie du programme.
Le concours le plus excitant est l’Emdik Ouredich – une compétition équestre dont le principal prix est une voiture. Pendant le « rodéo », le « cowboy » et ses deux assistants entrent dans un corral avec de jeunes chevaux non débourrés.
Un chaman exécutant une danse rituelle avec un tambourin lors du festival. Certaines régions russes, comme les Républiques de l'Altaï, de Khakassie, du Touva et de Iakoutie, croient encore fortement au pouvoir des chamans et aux forces de la nature.
El-Oïyn, dont la première édition contemporaine a été organisée en 1988, a rapidement commencé à attirer des visiteurs venus non seulement de différentes villes de la république, mais aussi d'ailleurs en Russie et de l'étranger.
Un professeur et son élève jouant du topchour, l'instrument à cordes national de l'Altaï (une sorte de luth à deux cordes).
Les droits sur cette publication sont la stricte propriété du journal Rossiyskaya Gazeta.
Dans cet autre article, admirez, au travers de portraits photographiques, la diversité ethnique de l’Altaï.
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