Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr
C’est la série russe la plus connue à l’étranger. En 2020, elle est sortie sur la plateforme en tant que « programme original » de Netflix ; à la fin de l’année, elle s’est imposée comme la huitième série non anglophone la plus visionnée sur le service de vidéo à la demande. Bien sûr, la série a été aidée par l’écho involontaire que lui a donné la pandémie de Covid-19, bien réelle, mais le principal facteur de succès est à chercher ailleurs. C’est un thriller magistralement écrit, superbement tourné et joué. Pas étonnant que Stephen King lui-même en ait fait l’éloge sur Twitter : « Excellent... un western spaghetti, mais avec de la neige ».
Selon le scénario, une épidémie d’un virus mortel et inconnu provoque une crise sociale et politique, et les personnages principaux décident de se rendre en voiture en lieu sûr. Toutefois, le groupe est déchiré par des contradictions internes. La série est basée sur le livre à succès Vongozero de Yana Wagner.
>>> Cinq raisons de regarder «To the lake», une minisérie russe sur une épidémie
Il s’agissait de la première série russe que Netflix a intégrée à la catégorie de ses programme originaux. En outre, il s’agit également du plus long projet russe sur la plateforme – la série dure 16 heures.
Le concept de Better than us rappelle quelque peu le film d’action I, Robot (2004) basé sur une œuvre de l’écrivain Isaac Asimov et le hit norvégien Real Humans (2012). L’action se déroule dans un futur proche, où les androïdes font désormais partie du quotidien et ont remplacé les humains dans les travaux peu qualifiés. Arisa, qui se retrouve dans la famille d’un anatomo-pathologiste, est le prototype d’une nouvelle génération de robots. Elle est capable de sentiments – elle peut aimer et haïr –, de se défendre et, contrairement aux lois de la robotique d’Asimov, de tuer une personne. Bref, elle est presqu’humaine...
Danila Kozlovski – étoile montante du cinéma russe – est connu dans le monde pour la série Vikings (il y jouait le prince de Novgorod Oleg), McMafia, En traitre ou encore Vampire Academy. Cependant, tout le monde ne sait pas qu’il est aussi un réalisateur talentueux.
Le long métrage Chernobyl: Under Fire – sa deuxième œuvre en tant que réalisateur – a quelque peu gâché la destinée de son concurrent presque homonyme. Au moment de la sortie de la série américano-britannique Chernobyl (2019), Chernobyl: Under Fire de Kozlovski était déjà en cours de tournage, et actuellement il est involontairement perçu comme son alter ego russe. En fait, tout est plus simple que cela : les deux projets sont de bonne qualité, et affichent aussi bien des points communs que des différences. Il s’agit d’un film catastrophe visuellement inventif sur la façon dont un homme plutôt commun – le pompier Alexeï incarné par Kozlovski lui-même – est forcé de devenir un héros.
Bourré de nostalgie de Noël, ce film incroyablement beau et romantique est basé sur une idée assez simple : le Saint-Pétersbourg de la fin du XIXe siècle, parsemé de canaux, se transforme en un labyrinthe de patinoires lorsque le gel s’installe. Celui qui a des patins est le roi de la ville. Un gang de pickpockets-patineurs sévit : il est dirigé par le marxiste Alex, auquel, par un concours de circonstances, s’est rallié un honnête (et pauvre) gars, Matveï. Comme il se doit dans les contes de fées, le pauvre hère tombe amoureux de l’aristocrate Alissa...
Le scénario, basé sur le livre de l’écrivaine américaine Mary Mapes Dodge, a été écrit par le co-auteur de To the lake, Roman Kantor. Avec le réalisateur de Silverland, Mikhaïl Lokchine, ils travaillent actuellement sur une adaptation cinématographique du roman de Mikhaïl Boulgakov Le Maître et Marguerite.
>>> Cinq raisons de regarder le film russe Les Patins d’argent sur Netflix
En matière de bande dessinée, la Russie ne possède pas de tradition aussi riche qu’aux États-Unis ou en France, mais ces dernières années, l’industrie s’est développée à un rythme effréné et commence déjà à conquérir le cinéma. Major Grom est la première adaptation cinématographique de bandes dessinées à gros budget en Russie, et elle devrait, selon ses créateurs, donner naissance à tout un univers cinématographique, comme celui de Marvel.
L’action du film d’action fantastique se déroule dans une réalité alternative, où le major Grom, un détective incorruptible et brutal, entre en guerre contre un super-méchant qui se fait appeler le Docteur de peste. L’intrigue n’est pas extrêmement originale, mais les auteurs mettent l’accent sur la « saveur » de Saint-Pétersbourg et les scènes d’action sont diluées avec une bonne dose d’humour.
Un thriller palpitant sur la façon dont le monde virtuel peut affecter le monde réel. Une professeure est défenestrée pendant un cours. L’enquêteur commence son travail et découvre que les enfants de la classe où la jeune femme décédée enseignait jouent à un jeu informatique extrêmement cruel…
La série, qui fait en partie écho au blockbuster Ready Player One de Steven Spielberg et Kiss Me First de Netflix, est réalisée par Egor Baranov, surtout connu pour sa saga horrifique Gogol, une biographie fantastique du classique Nikolaï Gogol. Et l’un des rôles principaux est ici interprété par Alexandre Petrov, une autre superstar du cinéma russe – le public mondial a pu le voir dans le film d’action Anna (2019) de Luc Besson. Il est en outre à l’affiche du prochain film de Roman Polanski, The Palace.
Dans cette autre publication, découvrez dix faits que vous ne connaissiez (probablement) pas sur le cinéma russe.
Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.
Abonnez-vous
gratuitement à notre newsletter!
Recevez le meilleur de nos publications directement dans votre messagerie.