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Encore enfants, Alexandre, Boris et Vassili, qui vivaient en bordure de Moscou, ont juré qu’ils feraient un voyage en radeau le long d’une grande rivière. Trente ans plus tard, ils mettent de côté leurs affaires courantes et se réunissent pour accomplir leur vieux rêve.
Trois hommes sur un radeau est l’une des comédies soviétiques les plus réussies et les plus populaires. Cependant, elle a failli rester au stade de projet à cause des lubies des responsables du cinéma. Ils ont exigé que le radeau soit remplacé par un bateau de croisière, car, à leur avis, des personnes respectables ne devaient pas se livrer à de telles gamineries. Heureusement, l’idée originale a finalement été préservée.
Maxime Perepelitsa est un habitant d’un village ukrainien joyeux et ingénieux, mais dans le même temps, il est extrêmement paresseux et malchanceux. Tous ses voisins souffrent de ses bévues. Lorsque Maxime est appelé dans l’armée, les villageois espèrent que cela fera de lui un homme.
C’est dans le film Maxime Perepelitsa que le fusil d’assaut Kalachnikov, mis en service en 1949, a été montré pour la première fois sur grand écran.
Le chauffeur Sacha Roumiantsev livre des marchandises comme à son habitude, sans se rendre compte que des criminels cherchent à le piéger. En fin de compte, la cargaison est volée, Roumiantsev est arrêté, et il doit désormais prouver son innocence.
L’un des premiers films policiers soviétiques, L’Affaire Roumiantsev a été tourné à Tallinn (Estonie) ; au départ, le chef du réseau criminel était un Estonien. Les fonctionnaires en charge du cinéma y ont vu une incitation à la haine ethnique, de sorte que les créateurs ont dû faire en sorte que le méchant soit un Russe qui se fait passer pour un Estonien.
Les employés de la Maison de la culture se préparent pour le bal costumé du Nouvel An, lorsque Serafim Ogourtsov, nommé directeur par intérim, va bouleverser dans leurs plans. Le patron, qui n’apprécie pas ce joyeux spectacle, va le remplacer par un programme bureaucratique standard et ennuyeux. Les employés, bien sûr, ne l’entendent pas de cette oreille.
Avant sa sortie en salles, La Nuit de carnaval a été visionné par des responsables qui ont estimé que le film était totalement raté. Pour cette raison, la première de la comédie musicale a eu lieu dans le plus grand calme et sans aucune publicité. À la surprise générale, le film a connu un incroyable succès auprès du public ; il a non seulement fait un carton au box-office, mais a également été reconnu meilleur film de 1957 selon le magazine Écran soviétique.
Tatiana Levtchenko, professeur de langue et littérature russes, obtient un emploi dans une école du soir pour les ouvriers d’une usine métallurgique. Mais ce travail n’est pas de tout repos. Non seulement la jeune diplômée de l’institut pédagogique n’a aucune expérience, mais en plus les élèves ont soit le même âge qu’elle, soit sont beaucoup plus âgés.
Le nom de la rue Zaretchnaïa a été inventé par le scénariste Felix Mironer. Après le succès retentissant du film, des rues portant ce nom ont commencé à apparaître dans toute l’Union soviétique et il en existe aujourd’hui dans plus de 30 villes.
Boris et Veronika sont sur le point de se marier et il semble qu’un avenir merveilleux et sans ombrage les attend. Cependant, le déclenchement soudain de la guerre faire voler leurs plans en éclat et mettre à l’épreuve leurs sentiments.
Les acteurs se sont donnés à 100% pendant le tournage. Tatiana Samoïlova, qui incarne Veronica, a contracté la tuberculose, mais n’a pas interrompu son travail, tandis qu’Alexeï Batalov, qui joue le rôle de Boris, s’est même retrouvé sur la table d’opération après une grave blessure au visage. Grâce au professionnalisme des chirurgiens, il s’est remis rapidement.
Quand passent les cigognes a été le seul long métrage soviétique à avoir reçu la Palme d’or au Festival de Cannes.
Ce long métrage en trois parties basé sur le roman éponyme de Mikhaïl Cholokhov raconte le destin tragique des cosaques du Don pendant la guerre civile en Russie, lorsque parents et amis proches se sont retrouvés de part et d’autre de la ligne de front. L’histoire se concentre sur le commandant cosaque Grigori Melekhov, qui passe d’un camp à l’autre, en cherchant à comprendre lequel a raison.
Le Don paisible a été filmé dans les régions cosaques du sud de l’URSS, où vivaient encore les participants à ces événements tragiques. Ces derniers ont travaillé en tant que consultants en chef pour le film, expliquant aux acteurs comment se comporter comme de vrais cosaques.
Le film est consacré au quotidien difficile de alpinistes industriels soviétiques chargés de mettre en place un haut fourneau. Chaque jour, ils risquent leur vie en grimpant en altitude. Dans le même temps, ils doivent résoudre une série de problèmes dans leur vie personnelle.
Les scènes qui se déroulent à haute altitude ont été filmées en utilisant la technique dite du composting. Les acteurs filmés dans un studio ont projetés sur un décor tourné sur place.
Dans le même temps, une partie des scènes a été réalisée lors de la construction d’un haut fourneau dans une usine métallurgique de Dnieprodzerjinsk (aujourd’hui la ville de Kamenskoïe, région de Dniepropetrovsk, en Ukraine) à environ 40 mètres de hauteur. Des cascadeurs étaient constamment présents sur le site, mais les interprètes des rôles principaux ont insisté pour réaliser eux-mêmes toutes les acrobaties.
La guerre a privé Andreï Sokolov de tous ses proches : lors d’un bombardement, sa femme et ses deux filles ont été tuées, et à la veille de la Victoire, son fils, officier de l’Armée rouge, a lui aussi perdu la vie. Brisé, Andreï rencontre par hasard un garçon, Vania, lui aussi est seul au monde en raison de la guerre. L’homme comprend qu’il est trop tôt pour abandonner tout espoir, car il pourrait remplacer le père orphelin.
Le Destin d’un homme est le premier film de Sergueï Bondartchouk, qui deviendrait plus tard célèbre pour son adaptation du roman Guerre et paix et la production du spectaculaire Waterloo. Il a également joué le rôle principal dans le film.
Il a été reconnu meilleur film de 1959 selon un sondage du magazine Écran soviétique, et a été récompensé lors de festivals internationaux de cinéma en Tchécoslovaquie et en Australie.
Le soldat Alexeï Skvortsov a détruit deux tanks allemands avec un fusil antichar ; pour le récompenser, le commandement lui accorde une permission pour aller voir sa mère. Le film narre ce voyage difficile qui n’aura pas de happy end : au tout début, une voix off explique que le soldat n’a pas vécu jusqu’à la Victoire.
La Ballade du soldat a connu un énorme succès tant en Union soviétique qu’à l’étranger. Le film a remporté le Prix de la Meilleure participation au Festival de Cannes 1960 et a également été nominé pour un Oscar dans la catégorie « Meilleur scénario original ».
Dans cette autre publication, découvrez les dix cinéastes russes les plus primés.
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